Abie Loy Kemarre

Partez à la rencontre de cette artiste peintre aborigène mondialement connue et dont les oeuvres sont entrées dans les collections du Metropolitan Museum en 2018.

ABIE LOY KEMARRE

Partez à la rencontre de cette artiste peintre aborigène mondialement connue et dont les oeuvres sont entrées dans les collections du Metropolitan Museum en 2018.

Digne héritière d'une famille rénommée d'artistes peintres

Tant par son talent que par sa renommée, Abie Loy Kemarre née en 1972, est la digne héritière de sa grand-mère Kathleen Petyarre et de sa grande-tante Gloria Petyarre.

Initiée depuis l’enfance par ces dernières aux mythes du clan et à la technique de l’acrylique sur toile, Abie Loy Kemarre a rapidement développé son propre style, tout en minutie et en souplesse. Aussi, elle a su se démarquer de ses deux aïeules sur le marché de l’art australien et international.

En effet, le caractère vibrant, hypnotique voire cinétique de ses œuvres l’a faite se distinguer parmi les artistes aborigènes et a inscrit son nom au panthéon des artistes contemporains australiens.

Elle reste cependant fidèle à la tradition ancestrale des aborigènes, pour qui, le mouvement et plus particulièrement le rendu vibratoire de leurs œuvres est la manifestation tangible de la présence des ancêtres dans notre monde actuel.

Portrait Abie Loy Kemarre DZ galerie art Nice

Grâce à sa maîtrise technique – elle peint à l’aide de brindilles ou de bâtonnets biseautés – son inventivité et son observation scrupuleuse des lois Anmatyerre, les peintures d’Abie Loy Kemarre doivent leurs qualités esthétiques à son travail rigoureux et à la délicatesse de ses détails.

Sélection de six peintures de l’artiste

Bush Medecine Leaves

Acrylique sur toile de lin
60 x 60 cm – 2 400€

BUSH MEDECINE LEAVES

LE MYTHE DES FEUILLES MEDICINALES DU BUSH

ORIGINES ET TRANSMISSION 

Gloria Petyarre est l’artiste aborigène qui a initialement développé le style et la représentation de ce mythe aborigène transmis de génération en génération. Elle représente l’éveil de la Flore au Temps du Rêve et rend hommage aux propriétés médicinales des plantes du bush. Sa nièce-disciple Dans ses peintures, Abie Loy Kemarre a aussi bien su transcender la technique que la poésie insufflée initialement par sa tante.


TECHNIQUE 

Comme de nombreuses femmes aborigènes, Abie Loy Kemarre s’est également initiée à la technique du batik qu’elle utilise dans ses œuvres. En appliquant de manière rigoureuse la peinture à l’aide d’une brindille ou un pinceau biseauté elle fait naître les feuilles d’eucalyptus et d’acacia. Elle utilise un large panel de couleurs pour évoquer le changement de tons des feuilles au long des saisons.

Par leur style à la fois graphique et poétique, les œuvres d’Abie Loy Kemarre fascinent les collectionneurs. Son travail fait désormais école et ses peintures sont parmi les plus recherchées sur le marché de l’art aborigène.

Un travail saisissant !

Le caractère captivant et hypnotique de ses peintures font d’Abie Loy Kemarre un chef de file de la troisième génération des femmes peintres d’Utopia.

En insufflant une énergie profonde et vibrante à son travail, elle invite le spectateur à prendre part aux célébrations qu’elle représente.

Prix reçus par cette artiste

2001. Finalist, 18th Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award, Darwin (Australie)

1997. Finalist, 14th Telstra National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award, Darwin (Australie)

De plus, Abie a été à deux reprises finaliste du Telstra Award (en 1997 et 2001) et en 2005, l’une de ses toiles (122 x 122 cm) a été vendue 18000 AU$ aux enchères de Lawson~Menzies, à Sydney.

Une renommée mondiale

Abie Loy Kemarre a remporté de nombreux succès en Australie (Perth, Brisbane, Adélaïde, Melbourne ou Sydney) mais aussi aux États-Unis, en Indonésie ou encore en Europe (Allemagne, Espagne, France).

Son œuvres Bush Leaf Dreaming a été éditée en couverture de l’ouvrage du musée des Confluences de Lyon pour publier sa collection d’art aborigène.

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections :

Metropolitan Museum of Art, New York (États-Unis)
Musée des Confluences, Lyon (France)
Adelaide University Art Collection, Adelaïde (Australie)
Art Gallery of South Australia Adelaïde (Australie)
Bridgestone Museum of Art, Tokyo (Japon)

Kerry Stokes Collection, Perth (Australie)
National Gallery of Victoria, Melbourne (Australie)
Kelton Foundation, Santa Monica (États-Unis)
Levi-Kaplan Collection, Seattle (États-Unis)
Aboriginal & Torres Strait Islander Commission Collection (Australie)
Festival of Arts Foundation Collection, Adelaide (Australie)

Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections :

Metropolitan Museum of Art, New York (États-Unis)
Musée des Confluences, Lyon (France)
Adelaide University Art Collection, Adelaïde (Australie)
Art Gallery of South Australia Adelaïde (Australie)
Bridgestone Museum of Art, Tokyo (Japon)

Kerry Stokes Collection, Perth (Australie)
National Gallery of Victoria, Melbourne (Australie)
Kelton Foundation, Santa Monica (États-Unis)
Levi-Kaplan Collection, Seattle (États-Unis)
Aboriginal & Torres Strait Islander Commission Collection (Australie)
Festival of Arts Foundation Collection, Adelaide (Australie)

Principales expositions personnelles et collectives :

2021.
– Top 20 2021, Art Mob, Hobart (Australie)
– « Big Names Little Paintings », Cooee Art Gallery, Sydney (Australie)

2020.
– « Sounds of Summer », Japingka Gallery, Perth (Australie)
– « Top 20 Exhibition », Art Mob, Hobart (Australie)
– « Beyond Time, Australian Aboriginal Art », Booker Lowe Gallery, Houston (Etats-Unis)

2019.
– « Defining tradition | black + white », Kate Owen Gallery, Sydney (Australie)

2018.
– « My Country », Salt, Queenscliff, VIC (Australie)

2017.
– « On Country: Australian Aboriginal Art from the Kaplan-Levi Gift», Metropolitan Museum of Contemporary Art, New York (Etats-Unis)

2015.
– « Inspiration Batik», DZ Galerie Paris (France)
– « Vibrations : au cœur de l’art aborigène » Arts d’Australie, ACABAS, Paris (France)
– Singapore Art Fair, DZ Galerie (Singapour)
– « Les Flâneries d’Art Contemporain en jardin aixois », Aix-en-Provence (France)
– « Ancestral Modern Australian Aboriginal Art from the Kaplan & Levi Collection », Seattle Art Museum, Seattle (États-Unis)

2010.
– « Contemporary Australian Aboriginal Art: From the Collection of Margaret Levi and Robert Kaplan », Washington State University Museum, Pullman Washington (États-Unis)
– « Grand Nord-Grand Sud. Artistes Inuits et Aborigènes », Abbaye de Daoulas, Bretagne (France)
– « Desert Art », Gadfly Gallery, Perth (Australie)

2009.  
– « Lands of Enchantment », National Museum of Women in the Arts, Washington (États-Unis)
– « Créations contemporaines aborigènes », Musée des Confluences, Lyon (France)

2008.
– « Emily Kngwarreye and her Legacy », Art Front Gallery, Tokyo (Japon)
– « Black and White – an exhibition of Aboriginal works », NG Art Gallery Sydney (Australie)

2007.
– « Desert Dreamscapes », Holter Museum, Helena Montana (États-Unis)

2006.
– « Prism, Contemporary Australian Art », Bridgestone Museum, Tokyo (Japon)
– « Dreaming Their Way: Australian Aboriginal Women Painters », National Museum of  Women in the Arts, Washington (États-Unis) 

2005.
– « Aboriginal Vision in Contemporary Australian Art, Levi – Kaplan Collection »,
The Wright Exhibition Centre, Seattle (États-Unis)

2003.
– Art Miami (États-Unis)
2000. Gallerie Australis, Adelaïde (Australie)

1999.
– « North by North East, Landscape & Ceremonial paintings from Utopia », Alcaston 
Gallery, Melbourne (Australie)